Ahmad (Président de la CAF) : "le football africain a soif de changement"

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Ahmad (Président de la CAF) : "le football africain a soif de changement"

Ahmad (Président de la CAF) : "le football africain a soif de changement"

Elu le 16 mars dernier à la tête de la Confédération africaine, le Malgache Ahmad Ahmad n'a guère mis de temps à entrer dans la fonction. Et à évoquer, déjà, quelques idées qui tranchent avec l'ancien régime.


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C'est arrivé il y a trois semaines au siège de l'Union Africaine, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Après 29 ans de présidence ininterrompue, le Camerounais Issa Hayatou a cédé le poste à son seul concurrent, Ahmad Ahmad. Une victoire assimilée à un raz-de-marée (34 voix contre 20) et surtout, la fin d'une époque que peu d'observateurs de la scène politique du football africain avaient vu venir. Avec le départ d'un fidèle de Hayatou, le secrétaire général Hicham El-Amrani, c'est évidemment une nouvelle histoire qui doit s'écrire sur les bords du Nil.

 

Non content de présenter un programme détaillé qui fait la part belle aux fédérations et aux anciens joueurs, le nouvel homme fort du football africain a émis voici quelques jours quelques idées importantes lors d'un entretien avec la Voice of America (VOA). Il a commencé par lancer un audit de l'institution, «pas par suspicion mais c'est la règle dans les grandes organisations». Une vraie nouveauté. Le Malgache a également décidé de faire valider très vite, dès le congrès de la FIFA à Bahrein début mai, l'une de ses promesses de campagne : la redistribution «de 100 000 dollars par fédération sur les ressources allouées par la FIFA». De quoi en renflouer certaines et permettre à quelques projets d'avancer.


A la différence de son prédécesseur, qui briguait un septième mandat, Ahmad Ahmad a également indiqué qu'il ne s'imagine pas faire plusieurs mandats. «Trois, c'est impossible. Je ne le ferais pas. Deux, je ne sais même pas. J'aime ma vie.» Enfin, et réagissant au projet de Coupe du monde à 48 pays (dès 2026) du président de la FIFA, Gianni Infantino, qui donnerait neuf places «et demi» à l'Afrique, le nouveau venu s'est félicité de cette «grande évolution». Un satisfecit peu surprenant puisque Ahmad Ahmad a bénéficié du soutien (réel ou supposé) de la FIFA.

 

Et, pour clore son entretien, celui qui est également président du sénat malgache a évoqué la possible réforme du calendrier de la CAN, un serpent de mer qui agite Europe et Afrique depuis des décennies. «Si la majorité est favorable au déplacement du calendrier, au changement de formule ou à l'augmentation du nombre d'équipes, je suis ouvert». C'est donc cet homme, bien décidé à faire bouger les lignes dans le football africain, qui va diriger une instance dont on a le sentiment qu'elle s'est remise à vibrer d'idées et de propositions, après quelques années d'apathie. Tout cela n'enlève rien pour autant aux acquis et créations de compétitions (Ligue des champions, CAN des jeunes et des féminines, CHAN) qui ont marqué le long règne de Issa Hayatou. Mais Ahmad Ahmad l'a compris et répété, «le football africain a soif de changement». Cette nouvelle ère augure justement de belles promesses, dont on attendra qu'elles soient tenues.

D'où provient l'info

  • Source : Francefootball.fr
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  • Date de publication :
  • Dernière mise à jour : Ven, 07 Avr 2017 à 00h 32
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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