Sacré champion du Cameroun avec le Coton Sport de Garoua dimanche, le technicien français Sébastien Desabre vient d'annoncer son départ pour un grand club nord-africain où il est attendu la semaine prochaine...
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«Sébastien, félicitations pour ce titre de champion, le 12e du club, acquis de haut lutte avec le Cotonsport…
C’est effectivement une très belle saison pour nous, sur les plans personnel et professionnel. Gagner des titres, c’est important en tant qu’entraîneur. On a également accompli un superbe parcours en Ligue des champions, qui ne s’est arrêté qu’en demi-finale. En plus, ce titre, on l’a validé à la maison(victoire 4-2 contre Njalla Quan Limbe, ndlr) lors de la dernière journée. Avant ce match, nous étions à égalité de points avec Astres Douala, qui a été tenu en échec. On a livré une belle prestation sur le plan du jeu. On a fêté ça cette nuit.
Dans la foulée de ce titre et de la demi-finale de C1, le Cotonsport risque de perdre de nombreux éléments…
Ce n’est pas forcément un risque, mais plutôt une réalité, et même une nécessité pour un club comme le Coton qui a vendu par le passé des joueurs comme Vincent Aboubakar (FC Lorient). Le club travaille sur des dossiers en vue du prochain mercato d’hiver. Il y aura des départs, c’est comme ça.
Et vous, quels sont vos prochains objectifs désormais ?
Ecoutez, je sors tout juste d’une réunion avec mes joueurs, auxquels j’ai annoncé mon départ. J’avais signé pour un an, et mon contrat expire ces prochains jours. Le club m’a proposé de prolonger, mais j’ai décidé de continuer ailleurs. Je rentre en France en fin de semaine. J’ai dépassé les objectifs qui m’ont été fixés, même si je regrette notre élimination aux tirs au but en demies de la C1.
Allez-vous continuer à travailler sur le continent africain, après l’ASEC Abidjan et le Cotonsport ?
Oui, ce sera toujours en Afrique. L’annonce officielle sera faite par le club très prochainement.
Ce sera dans un grand club nord-africain, non ?
Un club nord-africain très reconnu, effectivement (son nom a été cité avec insistance du côté de l’Espérance de Tunis, ndlr)
Etait-ce le bon moment pour vous de rebondir ailleurs ?
Je le crois. Je pars avec le sentiment du devoir accompli, et l’esprit tranquille. J’avais envie de me rapprocher de la France, et puis j’ai reçu quelques sollicitations dernièrement. Il y aura un petit pincement au cœur, c’est sûr. Le Coton continue ce mercredi en seizièmes de finale de la Coupe nationale contre Unisport, et c’est mon adjoint qui a pris le relais, dès aujourd’hui !»
