En match comptant pour la 1ère journée de la phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019, Les Éléphants de Côte d’Ivoire pour leur premier match en compétition sous les rênes sélectionneur belge Marc Wilmots, se sont inclinés face au Syli National de la Guinée (2-3) ce samedi 10 juin 2017 au stade de la paix de Bouaké (Centre de la Côte d’Ivoire).
Ça fait la Une
Quels étaient les enjeux pour la Côte d’Ivoire
Après avoir pris une déculottée en amical face aux Pays-Bas (5-0), les Éléphants de Côte d’Ivoire se devaient de réagir ce samedi en éliminatoires de la CAN 2019 face à la Guinée qui puisé devant leur public venu nombreux les soutenir.
À cette pression s'ajoutait la volonté de mettre fin à la polémique autour du brassard de capitaine qui ternit l’image de la sélection, de rendre hommage au vaillant guerrier vainqueur de la CAN 2015, Cheick Tioté, décédé le lundi dernier.
Le match
L'attaquant du FC Bâle Seydou Doumbia longtemps dans l’ombre des concurrents à son poste (Drogba, Kodjia, ...), a mis les siens devant au score à deux reprise (14e, 62e) mais l'attaquant de Bastia Sadio Diallo (32e) et celui de Bordeaux François Kamano (66e) ont égalisé tour-à-tour maintenant les deux équipes à égalité (2-2).
Le jeune Naby Keïta (22 ans), qui sort d'une saison pleine à Leizpig en Bundesliga (huit buts, sept passes décisives), a finalement donné la victoire au Syli guinéen (79e).
Et dire que çà aurait pu être pire !
S’il est vrai que les Éléphants Ivoiriens ont fait preuve de fébrilité en défense et au milieu de terrain, il faut reconnaitre que la Guinée a démontré de très belles chose notamment en seconde période. Avec un jeu alléchant fait de passe courte et de dédoublement, la Guinée a dominé les débats.
L’addition aurait pu être bien plus salée pour la Côte d'Ivoire si l’arbitre du match avait sanctionné cette poussette grotesque de Bailly sur l’attaquant guinéen dans la surface de réparation à la 56è minute ou encore si Gbohou s'était manqué sur cette frappe à bout portant de l’attaquant guinéen à la 93è minute.
Le Syli National a mérité amplement sa victoire, reste aux Éléphants de Côte d’Ivoire de se remettent au travail.
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Les éléphants n’ont pas su rendre hommage à Tioté
Les Éléphants ont coulé dans cette rencontre. Ils ont manqué d’agressivité, d’envie, de la gnaque, bref, ils ont manqué de "Tioté Cheick" dans ce match.
Wilmots et les Eléphants avaient pourtant fait la promesse de gagner ce match pour Tioté Cheick, décédé des suites d’un arrêt cardiaque le lundi 5 juin dernier.
Le stade de la Paix de Bouaké était pourtant habillé pour l'événement...
L'hommage rendu à Cheick Tioté au Stade de la Paix de Bouaké (Côte d'Ivoire) avant le match face à la Guinée ?????????????????#mondialsport #CAN2019 pic.twitter.com/HYkQXPVjnu
— MondialSport.net (@MondialSportNet) 11 juin 2017
Une visite des pachydermes au domicile du défunt est néanmoins prévue dans les prochains jours.
Wilmots : "Je demande un peu de patience"
Les débuts de Marc Wilmots à la tête de la Côte d’Ivoire ne sont pas du tout alors là, pas du tout fameux. Même si sur ce match il faut avouer que les joueurs ont une grande part de responsabilité dans cette défaite. Ils n’ont pas démontré une attitude de guerrier.
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Les Ivoiriens attendent des explications concernant les absences de Serey Dié et Gervinho, pourtant apte pour cette rencontre. Wilmots devra ramener la cohésion au sein du groupe et jouer franc jeux. Cela passera aussi par les ancien, ce qui ont contribué au rayonnement de cette sélection.
En conférence de presse d'après match Wilmots a demandé du temps aux ivoirien pour mettre en place son projet : "On a perdu la bataille, mais pas la guerre. Je demande un peu de patience".
FOOTBALL
— Mo Lameen'S (@MoLameen) 10 juin 2017
Élim. #CAN2019 #CIVGUI
"On a perdu la bataille, mais pas la guerre. Je demande un peu de patience" Marc Wilmost#Kibaro #CIV225 pic.twitter.com/NNYB92sbxk
Rappelons que Wilmots a dû faire face à de nombreuses absences pour ce match.
Attendons de voir la suite…
