Interview/Max Gradel : "Mon père ne voulait pas me laisser jouer. Il me disait ‘Va à l'école’ ..."

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Interview/Max Gradel : "Mon père ne voulait pas me laisser jouer. Il me disait ‘Va à l'école’ ..."

Interview/Max Gradel : "Mon père ne voulait pas me laisser jouer. Il me disait ‘Va à l'école’ ..."

Si certains sportifs ont été poussé par leurs parents pour devenir les meilleurs, Max-Alain Gradel a connu l’exact opposé. Pendant son enfance en Côte d’Ivoire, le milieu offensif de Bournemouth a été battu par son père. La raison ? Il ne voulait pas que son fils joue au football au lieu de réussir à l’école.


Max-Alain Gradel n’a jamais manqué de motivation pour devenir joueur de football professionnel. Le sport lui a permis de quitter la Côte d’Ivoire et surtout son père violent. « Quand j’étais petit, mon père ne voulait pas me laisser jouer, a confié l’ailier de Bournemouth au Daily Mail. Il me disait : ‘‘Va à l’école, va à l’école’’. Je me suis fait quelques blessures en jouant au foot dans la rue et il n’était pas content. »

 

 

Le foot plus fort que les coups

 

Si son père avait choisi de privilégier la réussite scolaire de son fils, Max-Alain Gradel n’a jamais pu résister à l’attrait du ballon rond. Plus qu’une passion, le foot était devenu une sortie de secours pour l’ancien Stéphanois. Une manière de s’échapper de sa réalité. « Parfois il me battait mais je ne pouvais rien y faire. Je devais retourner jouer, poursuit l’Ivoirien des Cherries. Même en sachant que je me ferais battre en rentrant à la maison, je retournais jouer encore et encore. »

 

 

"Il a arrêté de peur de me tuer"

 

Ni le père ni le fils n’ont voulu faire un pas vers l’autre. Max-Alain Gradel a continué de jouer au football et son paternel n’a eu de cesse de le punir. Jusqu’au jour où, miracle, son père a eu une illumination. « Après un moment, il a compris que cela ne servait à rien de me battre chaque jour parce que cela allait finir par me tuer, enchaine le buteur des Eléphants. Il a décidé de me laisser tranquille. »

 

 

L’Angleterre, sa nouvelle maison

 

Après avoir vécu dès l’âge de 10 ans à Paris avec sa mère, le joueur de 29 ans a été formé et a débuté dans le football professionnel en Angleterre, son pays d’adoption, du côté de Leicester pour être exact. « L’Angleterre signifie beaucoup pour moi. C’est là que j’ai débuté ma carrière, a-t-il insisté. J’ai gagné le championnat junior avec Leicester. C’est marrant parce que quelques joueurs me disent qu’ils sont surpris que je sois formé en Angleterre. »

 

Bien dans ses baskets en Premier League, Gradel va pourtant quitter Bournemouth durant le courant du mois de janvier prochain, le cœur lourd. Heureusement, ce ne sera que temporaire. L’Ivoirien va simplement s’envoler pour disputer la Coupe d’Afrique des Nations avec la sélection ivoirienne.

 

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Max-Alai Gradel à Bournemouth

Max-Alai Gradel à Bournemouth

Max-Alain Gradel avec la sélection ivoirienne

Max-Alain Gradel avec la sélection ivoirienne

D'où provient l'info

  • Source : Avec sfr sport
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  • Dernière mise à jour : Lun, 26 Dec 2016 à 21h 20
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