Le Raja veut renouer avec la gloire

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Le Raja veut renouer avec la gloire

Le Raja veut renouer avec la gloire

Le Raja Casablanca, invité au Mondial des clubs en tant que champion du Maroc, le pays hôte, veut renouer avec un passé faste qui l'avait vu disputer l'épreuve en 2000 et dominer le football africain.


Pour l'un des clubs les plus titrés du royaume, cette édition 2013 ne constitue pas une découverte. Mais les photos de l'unique participation du Raja à ce Mondial commencent sérieusement à jaunir: elles remontent à l'an 2000, au Brésil, pour la toute première édition.

Depuis 13 ans, si le Raja a continué à briller sur le plan local, avec notamment cinq nouveaux titres de champion, les exploits se sont faits rares sur la scène internationale, avec une seule finale de Ligue des champions d'Afrique, en 2002.

"La fin des années 90, c'était vraiment l'heure de gloire", se souvient Fadel Abdellaoui, un supporteur qui sera dans les gradins mercredi.

A l'époque, après un premier succès en 1989, le Raja remporte deux autres Ligues des champions, en 1997 et 1999. Dans la foulée, il dispute donc le premier Mondial des clubs, avec une défaite étriquée (3-2) face au Real Madrid.

Cette période de gloire a oeuvré à la popularité du Raja, y compris dans sa lutte fratricide avec le Wydad Casablanca, la formation la plus titrée au niveau national.

"Tout mordu de foot casablancais a dû faire un choix un jour, (...) et le Raja a engrangé dans les années 90", dit Youssef Chani, journaliste sportif qui suit le club "casaoui", lequel évolue actuellement devant 15.000 à 20.000 spectateurs de moyenne, dans son vieux stade Mohammed-V.

Ils seront sans doute encore plus nombreux mercredi dans la nouvelle enceinte d'Agadir (40.000 places), pour le match face aux Néo-Zélandais d'Auckland City. En espérant effacer le cauchemar de la dernière grande sortie internationale du Raja, à l'été 2012, et ce cuisant 8-0 reçu du Barça de Messi en amical à Tanger.
Un entraîneur tunisien
"Il n'y a évidemment pas de promesse de gagner ce Mondial. L'unique objectif, c'est de remporter le premier match", affirme Fadel Abdellaoui.

Les coéquipiers du milieu de terrain Mouhcine Moutoualli, un des joueurs cadres, "sont supérieurs techniquement et ont les moyens de passer", confirme Youssef Chani, même s'il relève qu'Auckland est "un habitué" du Mondial, avec cinq participations.

Mais les Verts et Blancs, seulement 8e du championnat du Maroc 2013-2014, sont clairement à la peine actuellement. Le Raja s'est d'ailleurs séparé, il y a 10 jours à peine, de son entraîneur M'Hamed Fakhir, pourtant auteur du doublé coupe-championnat.

C'est le technicien tunisien, Faouzi Benzarti, qui a débarqué, directement à Agadir. "Ca n'est pas la première fois que j'arrive dans une équipe qui traverse un moment difficile, et nous avons bon espoir de l'emporter" mercredi, a assuré Benzarti, un ancien de l'Espérance Tunis, lors de sa première conférence de presse.

S'il passe l'obstacle néo-zélandais, le Raja rencontrera en quart de finale Monterrey (Mexique), le 14. Mais, au-delà de ces rencontres "de gala", "il y a un gros travail qui attend le nouvel entraîneur", prévient Jaafar Tahiri, le vice-président.

"Il a cette phase de Mondial, pour s'imprégner du club, et ensuite ce sera à lui de déterminer la stratégie pour les objectifs futurs, notamment le championnat --que nous espérons toujours gagner-- et la ligue des champions", souligne-t-il.

D'où provient l'info

  • Source : fifa.com
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  • Dernière mise à jour : Mer, 11 Dec 2013 à 12h 00
  • Contacter l'auteur : news@mondialsport.net

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