Le journal AS a pu poser de nombreuses questions à Zinedine Zidane. Ce qui ressort des réponses de "Zizou" ? Qu'il apprend beaucoup aux côtés de Carlo Ancelotti au Real Madrid et que c'est tout bénéfique pour lui qui "rêve d’être le sélectionneur de l’équipe de France".
Ça fait la Une
Avoir envie d’entraîner, cela ne date pas d'aujourd'hui chez Zinedine Zidane ! C’est ce que l’ancien international français (108 sélections, 31 buts) raconte notamment ce jeudi dans des propos relayés par le quotidien espagnol sportif AS: "Quand j’ai arrêté ma carrière, je ne voulais pas devenir coach. Mais il y a six ou sept ans, j’ai commencé à sentir que je voulais revenir à ce sport fantastique qu’est le football. Je me suis toujours senti à l’aise sur le terrain, c’est là que je sens que je peux être utile à d’autres personnes et aux joueurs. J’ai parlé à beaucoup de gens et j’ai pris la décision de revenir." Tout simplement.
À l'heure actuelle, le Marseillais de 41 ans, après avoir été ambassadeur du club madrilène puis son directeur sportif, assiste Carlo Ancelotti sur le banc de touche du Real Madrid. "Zizou" y tient un rôle secondaire mais actif, dynamique. "Je suis l’un des deux adjoints. (Paul, NDLR) Clement s’occupe de la préparation physique. Moi, je discute surtout de l’équipe, de sa structure et je travaille avec les joueurs. Tout est fait en parallèle avec Ancelotti mais chacun a son propre rôle. C’est une bonne expérience pour commencer parce que c’est ce que je veux faire plus tard dans ma vie", reconnaît-il sans difficulté depuis Abou Dabi, où l’ex-milieu de terrain offensif de Cannes, de Bordeaux, de la Juventus Turin ou encore du Real a participé mardi à un match de charité.
L'ancien numéro dix des Bleus, champion du monde en 1998 et d'Europe deux ans plus tard, pense déjà à l’avenir. Pour lui, il est presque tout tracé. "Je rêve d’être le sélectionneur de l’équipe de France", clame-t-il une nouvelle fois. Attention, ce n’est pas pour tout de suite. Là, maintenant, tout de suite, Zidane fait ses gammes avec les Merengue. Pas question pour lui d’aller plus vite que la musique. "Un jour, tient-il d'ailleurs à préciser. Ce n’est pas quelque chose que je veux en ce moment. J’ai toujours été un homme patient et travailler à Madrid avec Carlo, qui a évolué, qui est fantastique, est une excellente façon d’apprendre avant de commencer comme entraîneur principal, ce qui est mon objectif." C'est très clair.
